Écologie
Un « cloud » pas si virtuel ? Internet, un immense réseau matériel

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2 ans agoon
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Enzo
Photo par Ian Battaglia sur Unsplash
Au-delà de la part approximative de 75 % que représente la fabrication des appareils et équipements numériques dans l’impact environnemental général du secteur, d’autres facteurs viennent combler les 25 % restants de pollution générée.
Et ceux-ci sont principalement les infrastructures matérielles qui soutiennent le réseau titanesque que représente aujourd’hui Internet, ainsi que l’utilisation de ce réseau. Effectivement, si les géants du numérique s’emploient depuis une dizaine d’années à nous vanter sans relâche les vertus émancipatrices et modernes de la dématérialisation, qui nous permettrait de nous affranchir des déterminismes du matériel, semblant aujourd’hui dépassé par les performances de la sauvegarde en ligne, le fameux « cloud » n’en reste pas moins dans les faits soutenu par un immense réseau de machines physiques, qui ne manquent pas quand à elles de faire croître un peu plus chaque jour l’impact environnemental du numérique.
Loin d’être immatériel, ce réseau composé d’une multitude d’appareils et d’équipements informatiques divers (satellites, serveurs, câbles sous-marin, terminaux domestiques et autres) et présent aux quatre coins du globe, nécessite d’être alimenté par une énorme quantité d’eau et d’électricité, et participe en grande partie à l’émission de gaz à effet de serre du secteur numérique. Au vu de son coût écologique, le « cloud » est-il donc en fin de compte aussi léger qu’on le croit ?
Pour laisser parler les chiffres, 35 % de l’énergie utilisée dans le secteur du numérique sert au bon fonctionnement de nos réseaux, dont 15 % sert exclusivement à faire tourner les « datacenters », sorte d’immenses centre de données regroupant les serveurs d’une ou plusieurs entreprises. Pour le reste, 21 % de l’eau consommée a pour fonction l’utilisation des équipements numériques, et principalement le refroidissement des « datacenters », et 14 % des gaz à effets de serre émis sont également attribuables à ces fameux centre de données.
Car en effet, pour citer un exemple, lorsque l’on envoie un e-mail, le fichier contenu n’est pas directement envoyé à l’ordinateur de notre correspondant, mais celui-ci part de notre machine pour arriver dans un premier temps dans le centre de données de notre fournisseur d’accès Internet, qui renvoie lui-même le fichier au centre de données du fournisseur d’accès de notre correspondant, en le faisant transiter entre temps par de nombreuses machines aux quatre coins de la planète. Et tout cela avant d’arriver finalement sur l’ordinateur du correspondant en question. Et c’est la même chose lorsqu’on fait une requête, depuis notre moteur de recherche à la maison.
Transit de données constant à travers box Internet, centre de données, câbles sous-marins et/ou souterrains, antennes relais et satellites, c’est ça la magie aussi complexe que vertigineuse du réseau gargantuesque qu’est Internet !
Photo par Ian Battaglia sur Unsplash
Avec 4,79 milliards d’internautes en 2020, soit 5,5 % de plus qu’en 2019, Internet continue de grandir chaque année, soutenu par un nombre croissant d’infrastructures matérielles.
Si les « datacenters » localisés uniquement en Californie, aux États-Unis, ont consommés cette année, notamment pour leur refroidissement, l’équivalent de 158 000 piscines olympiques, on imagine aisément l’impact écologique général de ces infrastructures. Ainsi, loin d’être immatériel, l’immense réseau international qu’est Internet est un enchevêtrement complexe d’infrastructures et de machines diverses qui consomment des ressources telles que de l’eau salubre, et de l’énergie dans d’immenses quantités.
Avec l’expansion permanente d’Internet et l’arrivée quotidienne de nouveaux contenus et visiteurs sur la toile, l’accroissement permanent du nombre de ces infrastructures particulièrement gourmandes en ressources diverses paraît donc difficilement soutenable à long terme. Et trouver des alternatives durables semblent aujourd’hui devenir une question cruciale pour une meilleure gestion des ressources et de l’environnement.
Pour aller encore plus loin sur le sujet, le podcast « Pollution numérique : la grande illusion du virtuel ? » par France Culture, qui accueille Guillaume Pitron, journaliste spécialiste du numérique, et Inès Leonarduzzi, fondatrice de l’ONG « Digital For The Planet », disponible sur le site « franceculture.fr », permet de mesurer plus en détails les enjeux liés à la matérialité du réseau Internet.
Si certaines de ces infrastructures semblent parfois s’orienter vers un consommation d’énergie renouvelable et des alternatives plus durables pour l’environnement, il reste tout de même un certain nombre de questions en suspens quand à l’avenir de la consommation énergétique du réseau matériel souvent trop bien camouflé derrière le fameux « cloud », trop souvent présenté comme léger et imperceptible.
Mais alors, que peut-on bien faire en tant qu’utilisateur pour participer à réduire l’impact écologique du numérique, tout en ayant pas la main mise sur les infrastructures qui composent le réseau ? Et bien c’est en tant qu’« utilisateur », que notre simple « utilisation » de ce réseau peut faire une grande différence.
Sources :
Retrouvez les sources de cet article dansla bibliographie du dossier intégral. Découvre notre dossier exlusif « Mesurer, comprendre et faire évoluer l’impact environnemental du numérique » en cliquant sur ce lien.
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Astuces
L’impact du transit de données sur le web, quelques méthodes et astuces pour une navigation écoresponsable

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2 ans agoon
1 octobre 2021By
Enzo
Photo par Alvaro Reyes sur Unsplash
Envoyer un e-mail consommerait autant d’énergie que de laisser une ampoule allumée pendant 25 minutes, poster une photo équivaudrait à laisser trois ampoules de 20 watts allumées durant une heure, le téléchargement d’un magazine ou d’un journal électronique consommerait autant d’électricité que de faire fonctionner une machine à laver pour une faire une lessive.
Et pour citer un exemple hors-norme, la consommation d’électricité occasionnée par les 2,7 milliards de visionnages sur les réseaux de la vidéo « Gangnam Style », de l’artiste sud-coréen Psy, équivaudrait à la consommation annuelle d’une centrale nucléaire de petite taille. C’est donc une évidence, l’utilisation d’Internet par ses internautes, qui induit une sollicitation constante des infrastructures matérielles dont nous parlions au paragraphe précédent, génère une utilisation des ressources ainsi qu’une pollution environnementale conséquente.
Le transit de données effectué à chaque seconde aux quatre coins du globe par des milliards d’internautes, que ce soit à l’occasion de l’envoi d’un e-mail, du visionnage d’une vidéo en streaming, d’une requête sur un moteur de recherche, ou encore de l’utilisation des différents appareils et équipements informatiques (smartphones, tablettes, ordinateurs, objets connectés…), finit en s’accumulant par prendre une place non négligeable dans l’impact environnemental du secteur du numérique. Comme cité plus tôt, 20 % de l’énergie consommée par le secteur du numérique est imputable à l’utilisation de nos réseaux, contre 30 % pour l’utilisation quotidienne de nos divers équipements. Quand aux émissions de gaz à effet de serre générées par ce secteur, 26 % sont liées à l’électricité nécessaire au fonctionnement de ces divers équipements, et 16 % à l’utilisation des différents réseaux sociaux.
Pour détailler plus précisément les origines de l’impact du transit de données sur le web, les vidéos en représentent 80 %, et sont donc de loin la principale cause de consommation d’énergie et de pollution générée par le flux de données constant sur Internet. Et ceci s’explique par le poids, plus précisément l’espace de stockage occupé par les fichiers vidéos.
Selon The Shift Project, 1 % des émissions de CO2 au niveau mondial serait liées au trafic vidéo, et le trafic grandissant chaque jour, ce sujet peut-être considéré comme préoccupant.Même si toutes les entreprises ne sont pas classés au même titre en terme d’impact écologique. Si par exemple des entreprises comme Google ou Facebook s’engagent sur la voie d’un numérique plus durable en alimentant leurs serveurs avec des énergies renouvelables, d’autres comme Amazon ou Netflix, qui pour ce dernier alimente 30 % de ses infrastructures au charbon, semblent moins préoccupées par la question environnementale.
Quoi qu’il en soit, le trafic vidéo, et plus précisément le streaming vidéo (vidéos à la demande, tout public, pornographie, réseaux sociaux…) qui représente 60 % du trafic total, est aujourd’hui la source d’une certaine pollution environnementale.
Mais loin d’être seul occupant du trafic de données fait chaque jour sur Internet, les jeux vidéos (11 % du trafic), les réseaux sociaux sur lesquels sont partagés chaque jour des milliards de photos et vidéos, les cookies des sites web ou encore les e-mails et les requêtes des moteurs de recherche, occupent également une place importante dans l’impact environnemental généré par le trafic de données.
Avec 3,48 milliards d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux en 2019, et la machine s’agrandissant chaque année, un réseau social comme Facebook a un impact en émission de gaz à effet de serre estimé à environ 645 millions de kg de CO2 par an, impact vertigineux équivalent à 645 000 vols Paris – New-York !
Pour ce qui est des e-mails, qui sont courants dans notre vie professionnelle et personnelle, 1,4 milliards en sont envoyés chaque jour en France, parmi les 293 milliards envoyés dans le monde, nombre qui augmente significativement chaque année. Ce qui bien entendu participe également de façon non négligeable à augmenter l’impact écologique du numérique dans le monde. Et le fait semble ironique, quand on sait que la plupart des ces e-mails sont en réalités des spams (75 %), et que la majorité (60%) ne serait jamais lus. Une grande partie de cette pollution pourrait donc être évitée !
Une fois tous ces chiffres et ces données mis en lumière, la question qui se pose est que peut-on faire depuis notre ordinateur ou notre smartphone pour influencer cet impact écologique ? Peut-on utiliser Internet de façon moins polluante ?
Et bien que l’on ne puisse effectivement pas en tant qu’utilisateur changer la politique des géants du numérique, on peut participer à réduire cet impact en adoptant quelques conduites simples qui permettent de réduire efficacement notre coût carbone en tant qu’utilisateur.
Puisque nous avons vu ci-dessus que 80 % du transit de données sur Internet est lié au trafic vidéo, changer cette consommation paraît être indispensable afin d’influencer l’impact du trafic Internet. Et pour modifier cette consommation en douceur, on peut, au-delà du fait de sélectionner davantage les vidéos que l’on regarde afin d’en réduire le nombre, penser à regarder nos vidéos avec une résolution adaptée à notre écran. Avec 360px de résolution sur un téléphone portable, ou 720px sur un ordinateur portable, la résolution est suffisante et pollue moins !
Une chose simple et décisive sur l’impact environnemental, c’est également de regarder ses vidéos en Wifi et pas en 4G. Effectivement, la Wifi consomme entre 5 et 25 fois moins d’énergie que la 4G, elle pollue donc bien moins, et l’expérience est exactement la même !
Pour renforcer encore plus l’éco-responsabilité de sa navigation sur la toile, on peut désactiver la lecture automatique des vidéos sur les différents réseaux sociaux, ou sur Netflix, ou encore préférer le téléchargement au streaming vidéo quand c’est possible.
Pour ce qui est des réseaux sociaux, mettre en place un économiseur de données, sur Facebook par exemple, mettre son téléphone en économie d’énergie afin de fermer les applications qui tournent en arrière-plan lorsqu’on ne l’utilise pas, et faire attention à ne pas trop stocker de photos et de vidéos sur le cloud (la sauvegarde) de l’application, sont des méthodes astucieuses et efficaces.
Le stockage en ligne de documents, de vidéos, de photographies ou encore de morceaux de musique, sur des serveurs situés tout autour du globe, qu’on appelle couramment le « cloud », fait partie des facteur polluants qui peuvent être réduits par une vigilance plus importante de l’utilisateur.
Est-il vraiment nécessaire d’avoir des dizaines de photos et vidéos, qui occupent de l’espace, sur chaque application et réseau social de notre smartphone ?
Un petit effort de nettoyage régulier de nos sauvegardes peut avoir un impact réel à l’échelle global sur les émissions de gaz à effet de serre des « datacenters » et autres infrastructures numériques.
Enlever la lecture automatique des vidéos, ou encore réduire la qualité et le poids des contenus partagés, s’avèrent également être des attitudes payantes en terme de réduction de l’impact écologique.
Photo par Georgia de Lotz sur Unsplash
On peut aussi adopter des gestes écoresponsables pour ce qui est des e-mails. Et en matière d’e-mail, la première chose à faire et de nettoyer régulièrement sa boîte mail ! En effet, une personne qui ne nettoierait pas ses e-mails durant 5 ans, émettrait environ 140 kg de CO2 !
On peut également réduire le nombre de destinataires lorsque c’est possible, ou encore optimiser ses e-mails en réduisant ou en enlevant les pièces jointes inutiles.
Enfin, pour les recherches Internet, on peut en premier lieu décider d’opter pour un moteur de recherche reversant une partie de ses gains à un projet écologique ou humanitaire, peut-être moins vorace en énergie comme Ecosia, Chrome étant un des plus énergivores. On peut également rechercher directement depuis la barre d’adresse avec l’URL du site ou avec des mots-clés précis, ce qui réduit jusqu’à 4 fois les émissions de gaz à effet de serre d’une requête Internet.
Dernières recommandations, on peut couper les animations flash et les publicités, et désactiver les services de localisation pour consommer moins d’énergie !
Un petit plus, privilégier la télévision par TNT, c’est moins polluant que par Internet ! Effectivement, regarder une émission en haute résolution depuis sa box ADSL génère une émission de gaz à effet de serre similaire à la fabrication, au transport et à la lecture d’un DVD. Alors, optons pour la TNT !
En bref, nous avons vu qu’il y a un certain nombres de petites méthodes que l’on peut appliquer dans notre utilisation quotidienne d’Internet et de nos appareils numériques afin de réduire notre impact environnemental.
Si le transit de données effectué chaque minute de chaque jour sur Internet pollue irrémédiablement, de par la sollicitation d’un immense réseau de serveurs et autres infrastructures, on peut directement avoir un impact sur ce transit en décidant, avec de simples astuces et de petites méthodes, de réduire notre poids au sein de celui-ci.
Sources :
Retrouvez les sources de cet article dansla bibliographie du dossier intégral. Découvre notre dossier exlusif « Mesurer, comprendre et faire évoluer l’impact environnemental du numérique » en cliquant sur ce lien.
Commerce équitable
L’impact environnemental et humain de la fabrication des appareils numériques

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2 ans agoon
1 octobre 2021By
Enzo
Photo par Malachi Brooks sur Unsplash
« En France, 80% des impacts environnementaux sont directement liés à la fabrication des terminaux des utilisateurs », dit Frédéric Bordage, auteur spécialiste du numérique responsable et créateur de la communauté GreenIT en faveur du numérique durable.
En effet, qu’il s’agisse des 35 % d’énergies primaires consommées durant la fabrication de nos terminaux numériques, des 79 % d’eau utilisée, ou des 44 % de gaz à effet de serre émis, le plus gros de la consommation de matière première et de la pollution générée dans le secteur du numérique, a lieu lors de la phase de production de nos équipements, et non comme on pourrait le croire lors de leurs utilisations quotidiennes. La simple fabrication d’un téléviseur exige d’extraire jusqu’à 2,5 tonnes de matières premières et génère 350 kg de CO2. Celui-ci, avant sa première utilisation, aura émis autant de CO2 qu’un aller-retour Paris-Nice en avion.
Alors que les marques du secteur du numérique nous incite à consommer de plus en plus d’équipements divers (smartphone, téléviseur, enceinte, objets connectés…), de plus en plus grands et complexes (miniaturisation des technologies, résolution…), ces nouveaux équipements ont un impact de grandissant sur l’environnement. Limiter l’impact du numérique, c’est donc en premier lieu utiliser moins d’objets numériques et les garder le plus longtemps possible, et lorsque ceux-ci sont en fin de vie, penser à les recycler et à leur donner une seconde vie en les amenant chez un reconditionneur.
Acheter du matériel de seconde main, qu’il soit d’occasion ou reconditionné, et donc remis à neuf, aide ainsi à réduire de façon non négligeable l’empreinte carbone du numérique, qui est due en grande partie à la production et au renouvellement des différents terminaux et équipements. Limiter le nombre d’objets connectés, et plus largement informatiques, est également une façon très efficace de réduire cet impact.
Dans une société où la publicité est omniprésente et tente de façon permanente de nous vendre de multiples objets connectés, dont la réelle nécessité peut être remis en question, il peut-être tentant de s’équiper d’une nouvelle montre connectée, d’une batterie portative ou du dernier modèle de smartphone.
Mais la production de ces équipements, qui nous sont vendus par les grandes entreprises comme vecteurs de progrès humain et technologique, requièrent de grandes quantités de ressources, telle que l’eau, et des matériaux rares et précieux, au coût élevé tant d’un point de vue environnemental, que social et humain.
Et malheureusement trop souvent, la durée de vie de ces équipements est conditionnée par le principe d’obsolescence programmée. En effet, de nombreuses techniques existent, de fabrication ou bien commerciale, comme la durée de vie programmée d’un objet informatique, la difficulté à trouver des pièces de rechange, ou encore le prix exorbitant des réparations, pour inciter l’acheteur à racheter un nouvel équipement neuf au lieu de faire réparer celui-ci.
Photo par Malachi Brooks sur Unsplash
Si la production des équipements numérique semble ainsi être un problème de taille, de nombreux rapports nous indique que la fin de vie de ceux-ci n’est guère mieux, et que moins de 25 % de ces équipements sont recyclés, quand les autres sont généralement exportés illégalement pour finir dans des décharges géantes à ciel ouvert. Généralement dans des pays asiatiques ou africains, comme la plupart des déchets.
Qu’il s’agisse donc de la fabrication ou du recyclage, lutter contre l’impact environnemental du numérique, c’est donc en premier lieu utiliser moins d’équipements et les faire durer plus longtemps.
Photo par Patrick Hendry sur Unsplash
Si la fabrication des équipements numérique a un coût environnemental démesuré, il est tout de même important de préciser que le coût social et humain de cette fabrication est le reflet de son impact environnemental.
De nombreux matériaux rares et précieux qui sont utilisés dans la fabrication des smartphones, composants informatiques ou autres objets connectés, tels que des métaux comme le lithium bolivien, l’or australien ou encore le tantale et/ou le cobalt congolais, sont extraits dans des conditions dramatiques, illégales et destructrice pour l’environnement. L’extraction illégal de la plupart de ces « minerais du sang » est à l’origine de drames humains, finance directement le travail d’enfants et la guerre civile, et est extrêmement nocive pour l’environnement.
Ainsi, il est aujourd’hui important de remettre en question nos modes de production et de consommation qui doivent évoluer vers l’intérêt commun, et devenir le reflet du monde de demain. Mieux comprendre et transformer les modèles productifs dans le secteur du numérique, semble donc être la clé de voûte de la réduction de l’impact environnemental de ce secteur, et d’une transition écologique et sociale concrète.
Sources :
Retrouvez les sources de cet article dansla bibliographie du dossier intégral. Découvre notre dossier exlusif « Mesurer, comprendre et faire évoluer l’impact environnemental du numérique » en cliquant sur ce lien.
Classements
Classement des marques de smartphones écoresponsables en 2021

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2 ans agoon
30 septembre 2021By
Enzo
Photo par Julius Drost sur Unsplash
Que ce soit pour téléphoner, envoyer des SMS, prendre des photographies ou encore naviguer sur le web et les réseaux sociaux, le téléphone portable, et dans la majorité des cas le « smartphone » (8 personnes sur 10, en France en 2019), a aujourd’hui une place omniprésente dans nos vies quotidiennes.
Pensé dans les années 1970 comme un appareil portatif pour passer des appels téléphoniques, le téléphone portable, après avoir connu une explosion de sa consommation dans les années 1990, avec une baisse importante des prix, et s’être muée en « smartphone » au cours des années 2000, a participé au cours des dernières décennies à la révolution numérique mondiale. Avec 77 % des français équipés d’un smartphone en 2019, contre 76 % équipés d’un ordinateur, le smartphone, loin de son unique fonction initiale d’appel téléphonique, permet aujourd’hui une multitude d’autres fonctions telles que l’accès à Internet et aux réseaux sociaux, la prise de contenu multimédia (vidéo, photo, audio…), la diffusion de musique et contenus audios, et bien d’autres… C’est ainsi que le smartphone est devenu aujourd’hui, en France et dans beaucoup d’autres endroits du monde, indispensable à la vie sociale et professionnelle, si bien que près de 1,4 milliard de smartphones ont été vendus dans le monde en 2019.
Ce chiffre exponentielle, qui a tendance a augmenter avec le temps, peut-être perçu d’un autre œil quand on connaît l’impact écologique et humain de la fabrication des smartphones dans le monde. En effet, avec 75 % de l’impact carbone du secteur du numérique directement lié à la fabrication des terminaux des utilisateurs (smartphones, ordinateur…), l’obsolescence programmée qui concerne quasiment tous les smartphones, et le fait qu’à peine 25 % de ces terminaux soient traités par les filières de recyclage légales, le chiffre de 1,4 milliards de smartphones produits par an peut paraître déraisonné.
Et ce notamment quand on observe de plus près les conditions de travail des exploitations minières dans lesquels sont extraits la plupart des « minerais du sang » (lithium bolivien, or australien, tantale et cobalt congolais) utilisés dans la production des smartphones. Extraction directement corrélées aux conflits armés, au travail des enfants, et à la destruction de l’environnement. Pour en apprendre davantage sur le sujet, l’article « L’impact environnemental et humain de la fabrication des appareils numériques » est disponible sur notre Blog, ou en cliquant directement sur le lien ci-dessus.
Ainsi, il semble aujourd’hui primordial de repenser nos chaînes de production et de consommation sur un modèle plus éthique et écologique, et plus compatible avec l’humain et l’environnement.
C’est sur cette base que certains acteurs du marché, constructeurs et indépendants, ont œuvré, afin de modifier le marché actuel, en proposant au consommateur un autre modèle de smartphone, plus éthique, plus écologique, en un mot plus responsable.
Alors, observons ensemble les différentes alternatives disponibles sur le marché du smartphone en 2021 !
Fairphone
Pour commencer notre classement, il semble impensable de ne pas parler du produit phare du marché du smartphone écoresponsable, le Fairphone. Avec son expérience longue de bientôt 9 ans, l’entreprise néerlandaise se démarque de ses concurrents avec une politique ouvertement et rigoureusement éthique et écologique.
En travaillant étroitement avec un nombre grandissants d’acteurs dans le domaine de l’extraction des minerais, Fairphone, acteur de nombreux partenariats avec des labels et organismes de certification internationaux, augmente progressivement et au plus près des acteurs du marché la part de minerais certifiés équitables et sans conflits utilisés dans la fabrication de leurs smartphones. Tels que l’or, le cobalt, le lithium, le tungstène et encore d’autres. La mission que s’est donné cette entreprise innovante comprend également l’amélioration des conditions de travail et de la satisfaction de leurs employés et partenaires à l’international.
Avec des téléphones conçus pour durer le plus longtemps possible, modulables, réparables directement à la maison, et dont les caractéristiques techniques continuent d’évoluer, Fairphone ne cesse d’influencer le marché vers une production et une consommation d’appareils plus réfléchie et plus responsable. Dans l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres impact sur l’environnement de l’industrie numérique, qui sont principalement causés par la production et le manque de recyclage, Fairphone proposera également prochainement un service de recyclage des vieux téléphones portables.
Alors, si vous êtes à la recherche d’un smartphone performant, fiable, réparable et responsable, n’attendez plus, et rendez vous directement sur le site de Fairphone en cliquant sur le lien ci-dessous, pour en découvrir davantage sur leurs derniers smartphones, le Fairphone 3+, et Fairphone 4 (5G), déjà disponible en précommande.
Découvrir le site officiel de Fairphone : https://www.fairphone.com/fr/
Fairphone 3+
439 €
- Conception modulaire et réparable
- Conçu pour durer
- Matériaux recyclés et équitables
- Appareils photo 48 MP et 16 MP
- Ecran Full HD+ de 5,65 pouces
Fairphone 4 5G
579 €
- 128 GB de stockage, 6 GB de RAM (Disponible en gris)
- 256 GB de stockage, 8 GB de RAM (Disponible en gris & en vert)
Shiftphone
En seconde position de notre classement, nous retrouvons une marque de smartphone moins connue, mais dont les composantes et les objectifs méritent d’être cités ici, Shiftphone. Le Shiftphone, c’est avant tout un smartphone entièrement modulable et réparable à souhait. Les composants du téléphone sont modulables, le stockage extensible, la batterie remplaçable soi-même, Shiftphone mise donc avant tout sur la durabilité de ses produits. Effectivement, l’entreprise fournit les pièces détachées comme les vidéos tutorielles explicatives, et toutes les réparations restent abordables. Puisqu’un smartphone écoresponsable c’est avant tout un smartphone qu’on ne jette pas, la marque essaie de fournir à ses clients un appareil le plus fiable et réparable possible. Petit plus, si vous cassez votre Shiftphone en le réparant, la garantie fonctionne quand même !
La marque allemande se positionne comme une entreprise 100 % sociale, ne distribuant pas de bénéfices, et dont l’argent est entièrement réinvesti dans la production et dans des projets d’accompagnements.
Au sujet de l’éthique, qui est un des enjeux chères à l’entreprise, Shiftphone parle d’un respect des matières premières et de l’environnement, et de veiller à ce que personne ne soit exploité durant la production. Même si la marque n’est pas aussi transparente que Fairphone en terme de rapports réels sur leur production, certaines sources comme le média numérique allemand Golem.de ou encore l’émission télévisée Galileo se sont intéressés de plus près aux controverses autour de la production de Shiftphone, parlant ainsi de « fabrication coutumière, mais avec des normes élevées ». Ces conditions de fabrications, déjà élevées pour un fabricant de smartphone, continuent de s’améliorer avec l’entreprise.
En conclusion, Shiftphone, qui se fixe pour objectif de fournir au client un appareil durable, modulable, et éthique dans la mesure de leurs possibilités, se taille une place de choix dans notre classement des smartphones écoresponsables.
Découvrir le site officiel de Shiftphone : https://www.shiftphones.com/
SHIFT5me
355 €
- Réparabilité et conception modulaire
- Processeur : MT6797X Helio X27 | 2,6 GHz | 10 cœurs
- Batterie : 2450mAh (échangeable)
- ShiftOS (Android ™ 8)
- Écran IPS FullHD d’environ 4,97 pouces avec Gorilla Glass
- Caméra arrière 16 MP, caméra frontale 13 MP, vidéo 4K
SHIFT6m
555 €
- Réparabilité et conception modulaire
- Processeur : MT6797X Helio X27 | 2,6 GHz | 10 cœurs
- Batterie : 4242 mAh (échangeable)
- ShiftOS (Android ™ 8)
- Écran AMOLED FullHD de 5,7 pouces avec Gorilla Glass
- Caméra arrière 21 MP, caméra frontale 13 MP, vidéo 4K
- Mémoire interne 64 Go, extensible de 256 Go
- 4 Go de RAM DDR
SHIFT6mq
799 €
- Réparabilité et conception modulaire
- Processeur : Qualcomm® Snapdragon 845
- Batterie : 3850 mAh (échangeable)
- ShiftOS (Android ™ 10)
- Support ROM personnalisé
- Écran AMOLED FullHD 6 pouces | 18: 9 | Gorilla Glass
- Double caméra frontale arrière 16 MP, vidéo 4K
- 128 Go de mémoire interne (UFS), extensible de 512 Go
- 8 Go de RAM LPDDR4X
Iodé
En troisième position, nous retrouvons Iodé, la touche française du classement. La principale différence de Iodé avec les autres fabricants de smartphone de notre classement, est que celui-ci n’est pas un fabricant en tant que tel, mais bien un système d’exploitation ! En effet, cette société toulousaine n’a pas pour vocation de fabriquer des smartphones, mais de développer un système d’exploitation « IodéOS », basé sur Android, qui a pour objectif de sécuriser notre smartphone en empêchant de façon poussée la fuite de nos données personnelles. En débarrassant votre téléphone de ses « mouchards », empêchant ainsi toutes tentatives de collectes de données grâce à son logiciel, et en permettant à l’utilisateur de télécharger les application conventionnelles de façon anonyme, Iodé se positionne sur un autre axe de l’éthique que ceux vus précédemment dans ce classement.
Au sujet des smartphones, Iodé propose des smartphone neufs écoresponsables de la marque Fairphone ou Teracube, ou des smartphones reconditionnés des marques Samsung et Sony. La marque s’engage donc également sur le plan environnemental, en proposant des smartphones écoresponsables ou en donnant une seconde vie à des smartphones d’occasions.
Si vous souhaitez un smartphone neuf écoresponsable ou reconditionné, capable de protéger intégralement vos données personnelles, de naviguer de façon anonyme, et tout cela vendu par une entreprise française, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de Iodé et à découvrir leurs offres !
Découvrir le site officiel de Iodé : https://iode.tech/
FAIRPHONE 3 & 3+
Neuf
469€ – 519€
- Conception modulaire et réparable
- Conçu pour durer
- Matériaux recyclés et équitables
- iodéOS 2(android 11)
- Processeur Qualcomm Snapdragon 632
SAMSUNG GALAXY S9 & S9+
Reconditionné à neuf304€ – 389€
- Téléphone 100% fonctionnel
- Garantie 12 mois
- Batterie à autonomie certifiée
- Livré avec écouteur et chargeur neuf
- iodéOS 2(android 11)
- Processeur Samsung Exynos 9810
- Écran Super AMOLED 5,8″ – 6,2″
- Caméra arrière (ou double) 12Mpx, caméra frontale 8 Mpx, vidéo 4K
Teracube
Vient en quatrième position officielle de notre classement la marque de smartphone américaine Teracube. Contrairement aux fabricants précédents de notre classement, la provenance équitable des matériaux utilisés dans la fabrication ou encore l’amélioration des conditions de travail ne sont pas des critères mis en avant par Teracube. La marque se voulant écoresponsable de par la durée de ces appareils. La plupart des smartphones durant en moyenne 2 ans ou moins, tandis que les Teracube dureraient 4 ans ou plus. L’entreprise tire donc son image écoresponsable de la durée de ses appareils, qui participent ainsi à réduire le coût carbone moyen des smartphones.
D’autres démarches sont tout de même entreprises dans le sens de l’écoresponsabilité avec notamment le smartphone Teracube 2e composé à 25 % de polycarbonate recyclé, des batteries remplaçables, des emballages écologiques, et la promesse de continuer à repousser les limites du marché en proposant des smartphones modulaires, des composants et des pratiques plus responsables et respectueuses de l’environnement.
La marque est cependant difficile à trouver à la vente en France pour l’instant, mais certains sites web comme Iodé proposent leurs produits.
La marque de smartphone Teracube mérite donc la quatrième place de notre classement, même si, au-delà de la durabilité supérieure de leurs smartphones, la démarche écoresponsable de l’entreprise connaît pour l’instant ses limites. N’hésitez pas à visiter le site web de Teracube pour plus d’informations.
Découvrir le site officiel de Teracube : https://myteracube.com/
Teracube 2e
199€
- Garantie de 4 ans
- Android 10.0 Processeur MediaTek Helio A25 Octa-core 1.8Ghz
- Écran 6.1″ HD+ IPS
720X1560 - Caméra arrière 13Mpx + 8Mpx, caméra frontale 8Mpx
- 4 Go de RAM
- 64 Go de stockage
Il convient tout de même de citer, même si elles n’ont pas leurs places à proprement parler dans ce classement des marques de smartphones écoresponsables, les entreprises qui parmi les principaux acteurs du marché du smartphone mondial, semblent ces dernières années faire un effort et entreprendre des démarches plus responsables.
Bien que certains puissent qualifier leurs démarches de « GreenWashing », un procédé consistant à se donner une fausse image de responsabilité écologique à des fins commerciales, et ce ne serais pas toujours à tort, certaines entreprises entreprennent tout de même des démarches qui, quoi qu’on puisse en penser, participe en un sens à réduire l’empreinte carbone de la production de smartphones.
Parmi elles, Apple a ce mérite. En effet, la société à la pomme qui avait à l’époque était impliquée dans plusieurs scandales et révélations autour du droit du travail et des conditions de travail déplorables de ses employés chez son principal fournisseur, le groupe industriel Taïwanais Foxconn, a depuis l’arrivée de Tim Cook, actuel PDG de la firme américaine, décidé de prendre certains engagements. Parmi eux, l’utilisation d’énergies renouvelables et de matériaux recyclés, la limitation des émissions de CO2 et de la consommation d’eau, la réduction des substances toxiques dans leurs produits, ou encore la certification sans conflits de leurs fonderies. Toutefois, dans le domaine de l’obsolescence programmée ou des droits du travail, Apple peine toujours à sortir du lot, et continue à rejeter la faute sur ses fournisseurs ou sous-traitants.
L’entreprise canadienne Blackberry, qui a malheureusement connu un certain déclin sur le marché du téléphone aujourd’hui, a et avait des scores très élevés en matière de respect des droits de l’homme et de l’environnement selon une enquête réalisée par « The Ethical compagny organisation ».
C’est également le cas de la marque finlandaise Nokia.
La multinationale japonaise Sony, loin d’être une marque de smartphone écoresponsable, mérite tout de même d’être citée pour son modèle de smartphone, le Xperia ZR, qui est composé à 99 % du plastique recyclé SoRPLAS, crée par Sony. La marque a également pris quelque engagements dans le sens de l’écologie et du social, comme éviter les minéraux extraits dans des zones de conflit, ou viser la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Loin d’être des marques écoresponsables, ces quelques fabricants de smartphones ont tout de même pris certains engagements en faveur du social et de l’environnement, qui même s’ils résultent d’une tendance de consommation plus que d’une réelle volonté de changer les choses, peuvent avoir un impact sur le marché du smartphone à long terme. Contrairement à d’autres fabricants de smartphone tels que le groupe coréen Samsung ou l’entreprise chinoise Huawei, également propriétaire de la sous-marque de smartphone Honor, qui de leur côté ne semble pas se soucier des impacts sociaux et/ou environnementaux de leurs produits. En restant dans les justes limites de la loi, ces entreprises, comme beaucoup d’autres fabricants de smartphone à l’heure actuelle, ne semble pas se soucier de leur transparence, et de leur évolution vers une politique plus écoresponsable.
Nous voilà donc à la fin de ce classement des marques de téléphones les plus écoresponsables ! Comme nous avons pu le voir, il y a tout de même sur le marché du smartphone aujourd’hui certaines entreprises qui donnent d’elles-mêmes pour proposer des alternatives, à nous de transformer le marché en les soutenant dans leurs démarches ! J’espère que ce classement vous a plus, et qu’il vous aidera à trouver chaussure à votre pied, ou plutôt smartphone à votre oreille, dans l’océan des marques de smartphones, pas toutes aussi responsable les unes que les autres !
Sources :
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Futura Sciences [en ligne]. Guénaël Pépin, 10 février 2017 [consulté le 24 septembre 2021]. L’histoire du smartphone. Disponible sur : https://www.futura-sciences.com/tech/dossiers/telecoms-smartphones-guerre-systemes-exploitation-mobiles-1487/page/2/
Hub Institute [en ligne]. Maxime Tricoire, 2 mars 2020 [consulté le 24 septembre 2021]. Les ventes mondiales de smartphones reculent. Disponible sur : https://hubinstitute.com/2020/transformation/infographie-marche-smartphone-Samsung-Huawei-Apple-Xiaomi-Oppo
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BackMarket [en ligne]. Armand, 29 janvier 2021 [consulté le 27 septembre 2021]. Quelle marque de smartphone est la plus écologique et responsable ? Disponible sur : https://story.backmarket.fr/quelle-marque-de-smartphone-est-la-plus-ecologique-et-responsable/9508/
Fairphone [en ligne]. [consulté le 24 septembre 2021]. Disponible sur : https://www.fairphone.com/fr/
Le Monde [en ligne]. Nicolas Six, 28 août 2019 [consulté le 24 septembre 2021]. On a testé… le Fairphone 3, le smartphone qui se veut éthique. Disponible sur : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/08/27/on-a-teste-le-fairphone-3-le-smartphone-qui-se-veut-ethique_5503304_4408996.html
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Utopia [en ligne]. Sibylle Reuter, 15 décembre 2018 [consulté le 27 septembre 2021]. Interview Shift-Gründer: „Man hielt uns für Greenhorns, die eine Fairphone-Kopie machen wollen.“. Disponible sur : https://utopia.de/shift-interview-carsten-samuel-waldeck-shiftphones-118055/
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Le Figaro [en ligne]. Emma Confrere, 8 septembre 2021 [consulté le 27 septembre 2021]. Iodé, le logiciel français qui protège les données de vos smartphones. Disponible sur : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/iode-le-logiciel-francais-qui-protege-les-donnees-de-vos-smartphones-20210908
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